Lettre XI
Je sais que vous aimeriez -
les velléités au bout de vos doigts, je les connais, qui avortent leur mouvement
vous pointez votre sexe triomphant sous mon nez, c'est le premier pas, vous mâle
vos bras ballants, les doigts écartés, parfois qui caressent mes cheveux comme de la soie, et vos gémissements enchuchotés
le reste vous partage en deux, vous avez un sens de l'équité qui couche avec nous au lit, je vous assure
mais vous aimeriez bien -
Quand vous mettez votre chemise, je m'agenouille pour embrasser votre queue molle, puis je vous laisse vous rhabiller
elle pend à la fente déboutonnée de votre chemise,
vous me dites, refaites donc ça - je demande quoi - vous dites, ce que vous venez de faire (c'est aussi un premier pas)
alors je m'agenouille à nouveau et je me farcis la bouche doucement
moi je rêve - peut-être est-ce cela un fantasme
que vous la pointiez sous nez, de une!, et que d'une main vous la teniez bien engageante, de deux! et que de l'autre main vous mainteniez la tête bien ferme par les cheveux, et de trois!
ça ne s'appelle pas de la domination, ça s'appelle s'épouser - épouser les formes de nos désirs
vous aimeriez, oui
mais vous dites que si ça continue, ça pourrait faire mal, très mal, que notre désir pourrait nous rendre animal à en saigner, à s'en arracher la peau, à jouir au delà des limites de la vie
alors vous esquissez, vous retenez, et parfois c'est plus fort que vous - et moi je vais finir folle de désir
un jour vous m'épouserai parfaitement, et je deviendrai une fusée
votre - cul bouillant