7 septembre 2007
de l'art de la déception
Il faudrait un art de la déception, que déçue je n'en sois pas blessée - car la déception est la preuve réelle, corporelle, factuelle qu'on a su porter haut un espoir, la preuve de l'exigence - et l'exigence n'est rien d'autre qu'une volonté de vie.
La déception ne devrait pas conclure dans le renoncement, elle devrait n'être qu'une ponctuation légère, virgule ou point-virgule, un épiphénomène.
Dans cette perspective nouvelle je m'offrirais entière à l'action ou à la relation, sans la crainte - la crainte qui empêche de vivre au présent, mais projète.
La déception ne devrait pas blesser, mais dévier, dévier, dévier. Simplement dévier du chemin qu'on a cru le bon, non de la destination.
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