clin d'oeil
"Chez moi le sentiment a toujours été intelligent. Si le sentiment est cécité, je n'ai jamais éprouvé de sentiment". Marina Tsvetaïeva
(- le portrait qu'a proposé Pietro Citati de cette femme dont la destinée me bouleverse depuis cet été, a été gâché soudain tandis que j'en lisais le dernier paragraphe dans "Portraits de femmes" - dramatisant le suicide de cette femme, il a tout simplement omis de parler de la dernière lettre de Marina, qu'elle n'adressait pas à son fils, mais aux voisins qu'elle chargeait de s'occuper du fils - ses derniers voeux.
Pourtant le premier paragraphe, l'entrée en matière commençait par rappeler que la correspondance de Tsvetaïeva était la plus belle de notre siècle - avec celle de Kafka.
Ce portrait n'a pas de sens. Balayé par une faute de compréhension, une omission peut-être tout simplement, (pire serait : par choix), par incohérence dans ses propos - l'auteur a capoté. Je n'arrive pas à me défaire de l'idée que c'est grave - et pourtant non ce n'est pas grave.)